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Etienne Courbin

La biographie d'Etienne Courbin

Chapitre X - Anecdotes
Les calamars à Louissico

(Eveline Courbin)

Mes voisins directs à Fontaine des Gazelles étaient nos amis Sigois, Alice et Louissico Sévilla. Ils étaient d'agréable compagnie et nous vivions pratiquement tous en grande communauté les uns chez les autres. Nous avions à cette époque des amis à Oran, Monsieur et Madame Magnon que nous apprécions beaucoup. Ils venaient souvent l'été, passer quelques jours chez nous au bord de la mer. Je me souviens que lorsqu'ils venaient et que nous avions encore à l'époque la pompe à eau à main, Madame Magnon avait le chic de se savonner et de rester sans eau, sous la douche, pour se rincer. Elle appelait alors les enfants pour pomper l'eau de la citerne mais tous se faufilaient comme des rats, la laissant se débrouiller avec son savon et son eau. La pauvre, il faut dire que l'été, les enfants étaient une sacrée bande de coquins avec les cousins et les copains en plus.

Un après-midi, nous décidions, Louissico, Magnon et moi d'aller pêcher les calmars avec le palangrier. Nous partions tous les trois taquiner ces calmars que ma femme nous préparait en sauce américaine d'une façon tout à fait divine. On se léchait les doigts.

La pêche était bonne et nous rentrions tard dans la nuit. Tout le monde dormait. En arrivant à quai, pour rentrer le bateau dans le garage, il fallait d'abord descendre du bateau de manière à l'alléger et pour cela prendre l'annexe amarrée tout près. Louissico descendait le premier, tenant dans une main, la lanterne et dans l'autre le panier avec les calmars. Il posait son pied sur le bord de la petite embarcation qui chavirait aussitôt. Voilà notre Louissico dans l'eau essayant de nager, tout habillé mais sans lâcher ni la lanterne, ni les calmars. Impossible de l'aider, Magnon et moi étions pris d'un fou rire indescriptible qui diminuait toutes nos forces. Il sortit tout seul de cette situation, jurant et pestant contre le sort, contre son étourderie et contre nous qui ne l'aidions pas. Sans comprendre comment, on le retrouvait sur le quai tout dégoulinant, son chapeau déformé toujours sur sa tête et toujours la lanterne et les calmars dans les mains. Nous faisions un tel vacarme en montant à la maison que tout le monde se réveillait aussi bien chez moi que chez les Sévilla et bien sûr, fou-rire général à la vue de Louissico et à la sagacité de ses commentaires.

Retour de pêche avec Mr Sévilla

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